Du fait que le retour névrotique du virus astronomie dans ma caboche est acquis, je fais désormais des infidélités à mon 100/600 Super Polaris.
En effet, je me suis équipé de manière complètement compulsive et non préméditée d’un Celestron 8. Ca faisait un moment que je rêvais devant les tube de 200mm et ma préférence allait plutôt vers le Vixen VC-200L, mais la présence trop prononcée d’aigrettes sur les photos avec ce scope me génait : j’avais des envies d’étoiles bien rondes. Aussi j’avais envie d’un tube assez polyvalent qui me permette de faire du planétaire, et ma foi les possesseurs de C8/C9/C11 semblaient sortir des Jupiter pas si moches… Enfin j’avais envie d’un tube compact et léger que je puisse facilement transporter et qui ne me demande pas de vendre ma voiture pour m’acheter la monture qui va dessous ! Aussi quand j’ai vu passer dans les petites annonces un petit C8 carbone XLT tout orphelin, je n’ai pas pu résister à mes bons sentiments et je me suis décidé à lui offrir un nouveau foyer!
Pour l’instant, je suis très content de cet achat : l’optique semble correcte, le tube présente très peu de shifting, et les C8 carbone seraient les derniers tubes Made in USA, ce qui serait plutôt un gage de qualité. Avec les bob’s knobs, quelle facilité de collimation par rapport à mon Newton ! Enfin le tube carbone devrait aider à garder une bonne mise au point durant les photos en limitant les dilatations thermiques. Cela dit je crois que la manque de stabilité d’un miroir de SC non bloqué durant la pose aurait tendance a ruiner cet acquis sur les Schmidt-Casegrain, donc je ne me fais pas trop d’illusions non plus.
Peu de temps après, c’est une monture GPDX noire qui à fait surface dans les petites annonces. Son propriétaire disait ne l’avoir utilisé qu’une douzaine de fois en tout et pour tout. S’il dit vrai, je dois avoir une bonne étoile !
Au passage je découvre donc la GPDX qui offre à l’usage une expérience très différente de la Super Polaris. Les mouvements sont beaucoup plus doux, plus précis et plus fluides. Enfin une vraie monture pour faire de la photo !
Et qu’advient-il alors du 100/600 Super Polaris ? Et bien j’ai dû le revendre, avec un petit pincement au coeur. Mais je me réjouis quand même car il sera le cadeau de Noël d’un petit garçon qui attrapera peut-être lui aussi le virus avec l’aide bienveillante de son grand père…